Microclimat urbain
A partir d’une esquisse d’aménagement urbain, réaliser un cahier des charges à adresser aux promoteurs pour améliorer le confort urbain
Le changement climatique affecte de façon disproportionnée les villes sous l’effet de l’îlot de la chaleur urbain (ICU).
L’ICU survient lorsque des constructions denses et des surfaces imperméables piègent la chaleur du soleil, provoquant une élévation de la température dans leur voisinage immédiat. L’effet ICU augmente les températures dans les villes entre 0,9 et 7 °C pendant la journée et de 1,8 à 4,5 °C pendant la nuit.
Le projet Descartes avait, entre autre, pour objectif de proposer des solutions technologiques pour améliorer les conditions de confort des piétons. Simuler ces évolutions et observer l’amélioration des indicateurs de confort.
Maxime Doya
Expert
Docteur en Génie Civil de l’Université de La Rochelle et doté d’une expertise en caractérisation des composants d’enveloppe et en microclimatologie, Maxime Doya développe les services du Laboratoire d’Essais au sein de la Plateforme Tipee.
Il développe également une expertise sur le micro-climat et les phénomènes d’îlots de chaleur urbains.
Les toitures, et chaussées à fort pouvoir réfléchissant contribuent à la diminution de la température d’air sous la canopée de l’ordre de -0,1°C en moyenne et de 0,3°C au maximum sur l’ensemble de la scène urbaine
La végétalisation à l’aide d’arbres par l’ombre provoquée constitue un excellent espace de repos pédestre pour le confort en période chaude. Cependant la réduction des vitesses d’air fonction de la densité d’arbres plantés réduit également l’effet bénéfique des brises sur le confort d’été. Un optimum entre ombre provoquée et réduction de l’effet de brises doit être recherché.
Les plans d’eau seuls ont peu d’effets sur le confort thermique, en revanche, l’ajout de fontaines et jets d’eau provoque un effet bénéfique sur le confort dans un rayon de 10 m des jets.