(Puilboreau)
Tipee a accompagné le Groupe Eurotim sur le projet de construction du quartier «L’ORANGERIE»
composé de 3 résidences : le JARDIN D’HIVER, LE BOCAGE, LA SEIGNEURIE, et d’un ilot maraîcher.
Contactée en tant qu’AMO Environnement pour réaliser une étude énergie/carbone sur l’un des bâtiments, l’équipe a proposé un travail collaboratif autour d’une analyse environnementale à l’échelle du quartier et plus uniquement bâtiment par bâtiment.
Tipee a réalisé l’évaluation de l’empreinte environnementale du projet, en termes d’énergie et de carbone à l’échelle du quartier. Cette étude a été menée en collaboration avec la Coopérative Carbone et le bureau d’étude Pouget Consultants.
Le projet Ilot Château-République présente des objectifs de mutualisation des espaces, de mutualisation énergétique, de mobilité douce au sein du quartier et au-delà, ainsi que la mise en place de circuits courts d’alimentation en lien avec les activités de maraichages développées. Ces initiatives ont un impact sur le bilan environnemental du projet. Or, ces contributeurs du bilan carbone ne sont pas considérés dans la méthode E+C-.
L’enjeu du projet a été de créer un pont entre les méthodes existantes au niveau du bâtiment et celles au niveau du quartier en cours de développement dans le cadre de projets R&D.
Les méthodes à l’échelle bâtiment portent sur un périmètre réduit mais elles sont quantifiées et intègrent des niveaux de performance cible. Les méthodes à l’échelle quartier portent sur un périmètre beaucoup plus large et sur une temporalité nettement plus longue. L’enjeu était de permettre d’avoir à la fois une quantification des performances et la définition d’objectifs approchés sur cette échelle élargie au quartier, plus représentative du réel impact carbone des habitants.
Au terme de l’étude, nous avons pu définir le profil du quartier en termes de kg eq CO2 /usager et non plus par m2. En effet, nous savons aujourd’hui que l’empreinte carbone d’un français est de l’ordre de 11,5 t eq CO2 par an. La Stratégie Nationale Bas Carbone fixe des objectifs de réduction de 75 % de ses émissions GES à l’horizon 2050 par rapport à 1990. En évaluant un projet d’aménagement péri-urbain en termes d’impact kg eq CO2 /usager/an, il est possible de positionner le projet par rapport aux enjeux sociétaux de réduction des émissions de GES.
Lors de l’étude du projet de l’Orangerie, il a été estimé que ce dernier se limiterait à une empreinte carbone de 9 tonnes équivalent carbone par an et par habitant.
Le projet de L’Orangerie s’inscrit ainsi dans la stratégie nationale « bas carbone » et anticipe la future réglementation environnementale des bâtiments.